OP4 : Mondes économiques

Groupe d'animation


Correspondant : Olivier Brossard (LEREPS, olivier.brossard@sciencespo-toulouse.fr)

Sandrine Barrey (LISST, sandrine.barrey@univ-tlse2.fr)
Julien Brailly (AGIR, julien.brailly@ensat.fr)
Cédric Calvignac (CERTOP, cedric.calvignac@univ-tlse2.fr)
Danielle Galliano (AGIR & LEREPS, danielle.galliano@inrae.fr)
Pierre Labarthe (AGIR & LEREPS, pierre.labarthe@inrae.fr)
Stefano Ugolini (LEREPS, stefano.ugolini@sciencespo-toulouse.fr)



   

Présentation

Cette opération réunit et élargit les cadres adoptés par les opérations antérieurement appelées « mondes productifs » et « mondes marchands », autour d’un projet de « sciences sociales de l’économie », dans la lignée d’auteurs comme Mark Granovetter (Society and Economy, 2018) ou Michel Callon (L’emprise des marchés, 2017).

Elle s’appuie sur une mobilisation des deux concepts centraux à l’origine de SMS autour de la question fondamentale de « l’échange » en contexte socialisé de connaissances, compétences, produits et ressources:

  • Les réseaux relationnels
  • Les dispositifs de médiation.

L’objectif est de mettre l’accent sur les dispositifs de coordination et d’interaction située des acteurs et des collectifs qui gouvernent les dynamiques d’innovation et de changement et qui animent la construction sociale des marchés, des organisations, des institutions et des mécanismes économiques. Parmi les thématiques à explorer, il s’agit, par exemple :

  • De mettre en lumière les règles et normes d’échanges que ces dispositifs contribuent à construire et à stabiliser et leurs impacts sur les modes d’organisation des secteurs d’activité et sur la construction des marchés.
  • D’étudier le continuum entre innovation et marché, qui conduit à ne pas séparer les opérations de conception et de commercialisation.

Est également en jeu la place controversée du numérique dans ces dispositifs et dans les relations d’échange qui peut être vue comme un élément favorisant ou non le développement des coordinations et interactions situées, comme une aide à la cognition des consommateurs ou bien, à l’inverse, comme une façon de cadrer leurs jugements, voire d’exploiter leurs données, personnelles, etc.